Bernard Pozier |
Naissance: 5 février 1955 Décès: ... Poète, Bernard Pozier détient un baccalauréat (1976) et une maîtrise en lettres (1980) de l'université du Québec à Trois-Rivières; il a rédigé, sous la direction de Gatien Lapointe, un mémoire sur « l'Intentionnalité comme processus de création dans la poésie » publié sous le titre Tête de lecture. Il a ensuite obtenu un doctorat en lettres de l'Université de Sherbrooke en 1987 pour une thèse intitulée Lapointe, l'homme en marche qui a été publiée au Québec, en France et en Italie. Après avoir travaillé à CFCQ- MF comme animateur et technicien du son de 1974 à 1979, il devient professeur de lettres au collège Laflèche en 1980 et secrétaire de l'Association des écrivains de la Mauricie. Au début des années quatre-vingt, il est également chroniqueur littéraire au Nouvelliste. Il collabore à quelques journaux ainsi qu'à de nombreuses revues. Bernard Pozier enseigne présentement au collège Joliette de Lanaudière et il est directeur littéraire des Écrits des Forges ainsi que Vice président de la maison de la poésie à Montréal. Il est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois depuis 1982. Au début des années quatre-vingt, il devient chroniqueur littéraire au Nouvelliste. Il collabore à quelques journaux ainsi qu'à de nombreuses revues. Bernard Pozier enseigne présentement au collège Joliette de Lanaudière et il est directeur littéraire des Écrits des Forges ainsi que Vice président de la maison de la poésie à Montréal. Bernard Pozier signe un recueil fort qui transcrit la perte et l'émoi. En une formule saisissante, il précise: «Tu ne seras donc jamais vieille et nous ne serons pas plus, au soir, vieux ensemble.» Le livre se présente tel un dialogue entre des textes en prose, journal et confidences, en page de droite, et, comme cachés derrière, au verso, des poèmes en vers libres écrits en italiques. «Dans l'extrême fadeur de toute chose, dorénavant, oublierai-je encore combien je suis mortel», se demande-t-il, étonné de poursuivre le parcours du monde qui, pour elle, s'est immobilisé. La question reste entière: «Comment croire à ta mort, comment croire à ma vie, ces deux improbables réalités?» Les mots deviennent alors ancrage, moments de tension devant le réel excessif. Devant tant de déperdition, ce livre peu loquace inscrit les stricts signes vitaux pour que perdure la conscience d'être. La vie est suspendue, presque partante, «toute image se noyant / au fond de l'eau de l'oeil / jusqu'à ce qu'il perde tout de vue / jusqu'à se boire lui-même / et se retrouver sec / en toute cécité / définitive». |
Bernard Pozier (1955 - ?) |
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Portrait de Bernard Pozier | |||||||||