Georges Mogin |
Noircirent le front D'antique statue Et bouche perdue En terre de fond. Mémoire latine De ce qui régna Et bonne racine De ce qui sera. Lavèrent leurs yeux Dans l'eau de fontaine. Lavèrent leurs dieux Dans la vague saine. Mordirent le fruit Dont le jus fait rire. Et viande qu'on cuit Dont le jus fait rire. De vents légendaires Emplirent leurs mains Et leurs corps foncèrent. Ces vents pour tanins. Excellente rage : Cailloux au pressoir. Changé le roc noir En vineux breuvage. |
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Georges Mogin (1898 - 1990) |
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Portrait de Georges Mogin | |||||||||
Biographie1898 : Bibliographie / OuvresTEXTES |
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