wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Abraham de Vermeil



Sonnet xviii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Abraham de Vermeil





Si mon ame est de feu, pourquoi n'est-elle esteincte
Par tant et tant de flots qui coulent de mes yeux ?
On te fait trop de tort,
Ode * audacieux,
De noyer dans la mer ton corps, ton cour, ta feincte.



Et si l'ame est l'accord de ceste masse estreincte
Par les liens puissans qui flottent soubs les deux,
Galien di pourquoi tant d'objects soucieux
Discordans dedans moi ne l'ont encor desceinte ?



Mais l'ame est sans douter l'amome
Assyrien **,
C'est l'image naïf de nostre plus grand bien,
C'est le souffle immortel de la forme des formes :



Pourquoy te crains-je donc si je suis immortel,
O
Amour, qui n'es rien qu'un appétit mortel,
Diffamant les amants de cent playes difformes ?

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Abraham de Vermeil
(1555 - 1620)
Portrait de Abraham de Vermeil
mobile-img