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Abraham de Vermeil



Sonnet xxxiv - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Abraham de Vermeil





Voz yeux plus prompts qu'esdairs, plus subtils que la

[foudre,
Plus beaux que le
Soleil, plus parfaits que les
Cieux :
Plus forts que la nature, et plus grands que les
Dieux,
Sont les bûchers ardents qui me mettent en poudre :



Or pouldre de voz yeux vous me verrez dissouldre
En atomes biaisant par le vuide ocieux,
Puis assembler par sort un rond harmonieux,
Grand monde esdos d'un corps qu'on avoit veu

[resouldre :



Alors tout estonné d'un compagnon si beau,
Ouvrira de regret le
Caos son tombeau,
Et s'ensevelissant perdra vostre mémoire :



Belle, ne craignez point, si mon embrasement
Me peut rendre immortel, un seul embrassement
Vous peut rendre immortelle au monde de ma gloire.








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Abraham de Vermeil
(1555 - 1620)
Portrait de Abraham de Vermeil


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