Alain Jouffroy |
Hibou - me dis-je G. suivra Chine jusqu'au bout du monde Où il te cédera le pas Sur ce - la riveraine « ligne défensive » m'ouvre crédit Me cherche la hache première Du suicide m'autorise l'avant-port et murmure « Guerre à G. persévère par trop » Oui - dis-je - ce que G. fait me défait Et je dégaine ma main Que Cratère lève le voile d'abord - dis-je (Très juge, le gong lève l'épée ad hoc) Et réponde pour moi ! (Stoppés, les ventilateurs menacent G. Je pense « surchargé » - comme le porte-clefs volé) Ne lève le voile précisément Que moi Et - doublée - me succède Chine - ma traîne Tu m'étonnes, dit-elle - « noire » Nul porte-faix ne remonte en aval de moi - Voire ! Je suis peu enclin au moins Mais que le plus soit spectateur me gêne Plutôt commettre impairs - et « passer » Que damer le pion L'abandon est le necplus ultra du ludique En fait - dédoublé comme pas un - Nul lion ne se pourvoie en cassation comme le « Je » Le hibou prend un as pour deux rendus Et donne à réfléchir aux pôles contraires La colère tabouée du choc change le moi de vitesse À l'hydroglisseur vide - aux pales labiles comme tout En tout état de cause Je préfère le virage sur l'aile de la déréliction Que G. exige un peu la guillotine pour ma tension nerveuse Je lui coupe la parole avant - dis-je - Bien que vos coups de boutoir soient audibles - G. Dans le wagon-lit C'est moi qui - réduit à la dernière extrémité - Pousse le dernier cri |
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Alain Jouffroy (1928 - ?) |
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