Alain Jouffroy |
Que cesse le feu Je m'élève comme ma propre fumée Pour moi le vertige s'appelle Pierre Herreyre Le comportement poétique trace un vol dans le seul élément respirable La fusée est une fumée perpétuée Le refuge du chercheur d'or fuit sur la neige L'or est dans l'air comme le nomade dans le désert Il aspiré Mon nom commence par un Il aspiré Pendant mon sommeil tous les tableaux font naufrage Pfrït le vent est la seule fête possible celle qui fait fuir les fêtards Il faut choisir - être le vent ou sourd-muet Prendre l'eau - ou prendre les airs Le grand séparateur a coupé les ponts qui me reliaient à la ville Je suis le type même du cyclone - je glisse L'homme-chasseur l'homme-pêcheur expire Mieux - cède la place au pire L'aigle lui survivra Orchidée aéricole Ton ombre est à plus basse température que mon regard |
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Alain Jouffroy (1928 - ?) |
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Portrait de Alain Jouffroy | |||||||||
Bibliographie |
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