Alain Jouffroy |
Dans l'ouragan fotal, se lève l'aliéné - nié Par le chercheur d'or natal de mes reins - l'âne Qui néantise mes matins, expertise mon noyau de rien Bloque la targette dans mon arrière-train ! Exilé, victime de mon intérieur soleil, J'eusse mieux fait de transformer mon temps et mes entours Que de chercher des poux criards dans leur crinière ! Excédante, l'indépliable nature est là, qui m'assourdit. Nuisons-nous, ma prédécesseuse ! Ma plume ambivalente étrille tes séismes ! Marin de la mort, j'ai perdu ta horde, L'empois de tes empreintes ne freine plus mon élan. - Sourette, ta défécation m'empourpre, m'impérialise ! Tes souffles, tes soupirs, tes piailleries m'assaillent, Ton appel est déhanché, haché de « oh », haché de « ha » ! Les tristes rixes de l'ambigu, Les drogues surérogatoires de l'emphase S'évanouissent devant l'intact Torquemada de mes fautes. Tangue, balise ! Balance-toi, mol soleil ! Le tremblement chantonnant des frênes Tristement traîne sa traîne, à longueur de couchant ! Le tourment m'entoure, l'épouvante m'aimante, Le vent m'a. |
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Alain Jouffroy (1928 - ?) |
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Portrait de Alain Jouffroy | |||||||||
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