Alain Jouffroy |
1 tu ne comprends pas dis-tu tu t'étonnes menton en avant que je m'emmêle et m'encombre d'excuses alors que la décision est prise que toutes les portes en moi sont dévergondées que deux mois ont retourné ma peau mais tu comprends en même temps tu me guides en ce dédale glauque tu danses sur le seuil de ta confusion et je te vois aigle blanc, aigle-femme sur ta branche épier la faiblesse du moment prête à taillader d'un coup la perfection un siècle entiet double ma colère quelque chose nous égalise sans pitié n'attends pas que le siècle ait capoté j'ai la mort pendue à tes basques ta confiance peut m'en défatiguer 2 cet as de pique en forme de cour je l'offre à tes essaims de douceur ce vin d'ombre et de complicité je l'offre aux crimes que tu n'as pas commis ces violettes cueillies sut la pente je les offre à ton indifférence ce poème sans titre sans passeport sans année je l'offre à ce qui te fuit ces morceaux de nuit qui grincent entre tes dents je les offre à ta patience ce non ce oui que je ne dis pas je les offre à ton silence écoute-moi te donner 3 je ne sais si ce boa d'étoiles jeté sur tes épaules si cette ribambelle de feux follets sur la colline noire je ne sais si cela tarit ta soif je ne sais matraque de velours si les nerfs noués en échelles de cordes si l'exaspération notée dans ton carnet de voyage je ne sais matraque de velours si cela déborde ton désir je ne sais si mes chiens lâchés en rase campagne par temps gris si les douves vidées de leurs regrets si l'excès de ma patience n'ont pas fait reculer les limites de ta crainte je ne sais - regard traversé à gué - si le soleil tenu en main surfît à t'éclairer |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Alain Jouffroy (1928 - ?) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Alain Jouffroy | |||||||||
Bibliographie |
|||||||||