wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Alfred Jarry



Madrigal - Poéme


Poéme / Poémes d'Alfred Jarry





Ma fille - ma, car vous êtes à tous,
Donc aucun d'eux ne fut valable maître,
Dormez enfin, et fermons la fenêtre :
La vie est close, et nous sommes chez nous.



C'est un peu haut, le monde s'y termine
Et l'absolu ne se peut plus nier ;
Il est si grand de venir le dernier
Puisque ce jour a lassé
Messaline.



Vous voici seule et d'oreilles et d'yeux,
Tomber souvent désapprend de descendre.
Le bruit terrestre est loin, comme la cendre
Gît inconnue à l'encens bleu des dieux.



Tel le clapotis des carpes nourries
A
Fontainebleau

A des voix meurtries
De baisers dans l'eau.



Comment s'unit la double destinée?
Tant que je n'eus point pris votre trottoir
Vous étiez vierge et vous n'étiez point née,
Comme un passé se noie en un miroir.



La boue à peine a baisé la chaussure
De votre pied infinitésimal
Et c'est d'avoir mordu dans tout le mal
Qui vous a fait une bouche si pure.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Alfred Jarry
(1873 - 1907)
 
  Alfred Jarry - Portrait  
 
Portrait de Alfred Jarry
mobile-img