Ali Sidqi Azaykou |
J'ai répondu de nouveau à l'appel de la route laissant ici les roses se flétrir dans le vent et la froidure les oubliant alors qu'elles ont éclos dans mon sang Les jours se dévident La braise s'est éteinte et n'est plus que cendres Mon cour s'est usé de nostalgie J'aspire à moi-même et ne peux quitter ma place L'hier et le lendemain m'entraînent L'aujourd'hui n'est que regret Sans fin Les larmes sont le prix du départ Le chant décline et meurt alors que le souvenir s'estompe dans le cour |
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Ali Sidqi Azaykou (1942 - 2004) |
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Portrait de Ali Sidqi Azaykou | |||||||||