wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

André Mage de Fiefmelin



Sonnet lxvii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'André Mage de Fiefmelin





Ma
Muse en son subject,

Qui trop ample l'estonne, erre comme un naufrage

En la mer des malheurs où court l'humain lignage,

Sans finir son project :



Je n'aurois jamais faict.

Car voulant calculer l'arène d'un rivage

Les fleurs du dous printemps, les feuilles d'un bocage,

Je me trouble en mon ject.



Architecte divin de l'humaine nature,

Qui s'est desnaturee en perdant ta figure,

Guide en ses traicts ma main.



Beny mon humble tasche en la tache contraire

Dont je montre sourcer les maux du genre humain.

Qui peut sans toy bien faire ?

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

André Mage de Fiefmelin
(1560 - 1603)
Portrait de André Mage de Fiefmelin
mobile-img