Andrée Chedid |
Le grain serré des morts a tissé notre chair Leurs rumeurs circulent dans les replis du sang Nous fléchissons parfois sous le poids des ancêtres Mais le présent sonne haut qui disperse nos racines détisse les trames invente la route inouïe Tout au centre de nous la liberté rayonne Ravivant notre course Levant paroles de sel Devançons notre peau pour d'autres seuils à franchir Que la mémoire du sang Veille Sans abréger le jour! |
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Andrée Chedid (1920 - 2011) |
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Portrait de Andrée Chedid | |||||||||
BiographieAndrée Chédid est née en 1920 au Caire de parents libanais séparés. Elle est mise en pension à l'âge de 10 ans. Elle apprend alors l'anglais aini que le français. Elle exprime sa tendresse en mots arabes. A 14 ans Andrée Chédid part en Europe. Elle revient ensuite au Caire pour aller dans une université américaine. Son rêve était d'être danseuse mais elle se maria à 22 ans avec un médecin. Elle au OuvresPoésie |
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