Andrée Sodenkamp |
Naissance: 18 juin 1906 Saint-Josse-Ten-Noode Décès: 27 janvier 2004 Walhain Maud Andrée Sodenkamp, est une poétesse belge de langue française. Elle exerça la profession d'inspectrice des bibliothèques publiques. Son père, Henri Sodenkamp, un hollandais issu d'une famille d'officiers était devenu rédacteur d'un magazine nommé Chasse et pêche, expert aux expositions canines mais aussi il acquiert le titre de lieutenant-colonel dans l'armée de Guillaume Ier, le Roi des Pays-Bas. Sa mère, Blanche-Henriette Leurs quant à elle était de nationalité belge et âgée de 30 ans de moins que son conjoint. Son père mourut en 1913 suivi la même année par sa mère qui se suicida alors qu'Andrée n'avait que six ans. Elle fut recueillit par ses grands-parents du côté maternel. Ils étaient gérants d'une petite épicerie à Schaerbeek. Andrée demeura là-bas jusqu'à ses 29 ans. Son oncle était devenu son tuteur légal. C'était un commandant attaché d'état-major mais il fut tué en octobre 1918 au cours de l'offensive finale. Andrée fut donc considérée comme "orpheline de guerre". Son grand-père mourut en 1923 suivi de celle de sa grand-mère en 1935. Andrée Sodenkamp se maria en 1938 à Camille Victor Ghislain Libotte, fermier de profession. Dès les premiers poèmes (1950), l'exigeante critique Émilie Noulet situe l'évident talent d'Andrée Sodenkamp en ces termes : «Le don poétique est, chez elle, à fleur de peau, à fleur de vers. Sa seule présence renverse toutes les théories sur l'art volontaire et l'inspiration travaillée. Le don poétique est ce qu'il est, ingénument, insolemment.» Et Marcel Thiry, pour sa part, écrit : «Tout le pathétique d'Andrée Sodenkamp, le mélange d'art et de spontanéité impulsive fait braiment de sa poésie quelque chose de non pareil.» Et Liliane Wouters : «Un demi-siècle à célébrer l'amour, à exorciser la mort, à épier l'alphabet de la nuit. De la rutilance à la discrétion, du vers somptueux à l'image suggérée, de la fête debout au feu pardonné, voici l'essentiel de sa poésie.» Ouvres Elle publia son premier recueil à l'âge de quarante-quatre ans. Il y eut entre autres: Des oiseaux à tes lèvres (parut en 1950 chez Héraly à Charleroi) Sainte terre (1954), ouvre dans laquelle Maurice Carême donne une préface Les dieux obscurs(1958) Femmes des longs matins (1965), A Riverderci Italia Et l'amour brûle (1972): Anthologie bilingue de poèmes d'Andrée Sodenkamp La fête debout (1973) Autour de moi-même (1976) Choix (1981): C'est une anthologie de quelque 130 poème, édité chez André De Rache C'est au feu que je pardonne (1984) C'était une nuit comme une autre (1991) Poèmes (1991) Poèmes choisis (1998) Bibliographie Association des écrivains belges de la langue française : Répertoire 2002, Hamme-ville, Ed. de la page, 1902 CARLIER, A.-M., Andrée Sodenkamp : poète 1906-2004, Ed. Chez l'auteur, 2004 CHARPENTRAU, J., Dictionnaire de la poésie française, Paris, Ed. Fayard, 2006 CLANCIER, G.-E., Ecrivains célèbres, Paris, Ed. D'art Lucien Mazenod, 1965 DEMOUGIN, J., Dictionnaire historique, thématique et technique des littératures, Paris, Ed. Larousse, 1986 DIDIER, B., Dictionnaire universel des littératures, Paris, Ed. PUF, 1954 KINDS, E., Andrée Sodenkamp, Bruxelles, Ed. Pierre de Méyère, 1975, coll. « Portraits » TREKKER, A.-M. et VANDERSTRAETEN, J.-P., Cent auteurs : Anthologie de littérature française de Belgique, Ed. De la Francité, 1982 |
Andrée Sodenkamp (1906 - 2004) |
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Portrait de Andrée Sodenkamp | |||||||||
BibliographieNée à Saint-Josse-ten-Noode, le 18 juin 1906, très tôt orpheline de père et de mère, élevée par sa grand-mère maternelle. Le poète aime évoquer ses ascendances tziganes. |
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