Antoine Girard de Saint-Amant |
Ces atomes de feu qui sur la neige brillent, Ces étincelles d'or, d'azur et de cristal Dont l'hiver, au soleil, d'un lustre oriental Pare ses cheveux blancs que les vents éparpillent; Ce beau coton du ciel de quoi les monts s'habillent, Ce pavé transparent fait du second métal, Et cet air net et sain, propre à l'esprit vital, Sont si doux à mes yeux que d'aise ils en pétillent. Cette saison me plaît, j'en aime la froideur; Sa robe d'innocence et de pure candeur Couvre en quelque façon les crimes de la terre. Aussi l'Olympien* la voit d'un front humain; Sa colère l'épargne, et jamais le tonnerre Pour désoler ses jours ne partit de sa main. |
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Antoine Girard de Saint-Amant (1594 - 1661) |
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Portrait de Antoine Girard de Saint-Amant | |||||||||
Biographie-1594 → Naissance: Grand-Quevilly le 30 septembre |
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