Antoine Girard de Saint-Amant |
Fagotté plaisamment comme un vrai Simonnet, Pied chaussé, l'autre nu, main au nez, l'autre en poche, J'arpente un vieux grenier, portant sur ma caboche Un coffin de Hollande en guise de bonnet. Là faisant quelquefois le pas du Sansonnet, Et dandinant du cul comme un sonneur de cloche, Je m'égueule de rire, écrivant d'une broche En mots de Pathelin ce grotesque sonnet. Mes esprits à cheval sur des coquesigrues, Ainsi que papillons s'envolent dans les nues, Y cherchant quelque fin qu'on ne puisse trouver. Nargue, c'est trop rêver, c'est trop ronger ses ongles ; Si quelqu'un sait la rime, il peut bien l'achever. |
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Antoine Girard de Saint-Amant (1594 - 1661) |
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Portrait de Antoine Girard de Saint-Amant | |||||||||
Biographie-1594 → Naissance: Grand-Quevilly le 30 septembre |
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