Auguste Barbier |
Chantre mélodieux né sous le plus beau ciel, Au nom doux et fleuri comme une lyre antique, Léger napolitain, dont la folle musique A frotté, tout enfant, les deux lèvres de miel, Ô bon Cimarosa! Nul poëte immortel, Nul peintre, comme toi, dans sa verve comique, N' égaya des humains la face léthargique D' un rayon de gaîté plus franc et naturel. Et pourtant tu gardas à travers ton délire, Sous les grelots du fou, sous le masque du rire, Un coeur toujours sensible et plein de dignité; Oui, ton âme fut belle, ainsi que ton génie; Elle ne faillit point devant la tyrannie, Et chanta dans les fers l' hymne de liberté. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Auguste Barbier (1805 - 1882) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Auguste Barbier | |||||||||