Auguste Barbier |
Salut, grand florentin adoré du Lombard, Au front majestueux, à la barbe luisante! Devant toi je m' incline, ô noble Léonard, Plus que devant un prince à l' armure éclatante! Ah! Que sont les grandeurs que la victoire enfante À côté des trésors de ton âme, ô vieillard! Que sont les vains lauriers de la guerre sanglante Près des fleurons divins du savoir et de l' art? Honneur, honneur à toi; ta sublime nature Sut à la fantaisie unir la raison pure, Contenir à la fois deux pouvoirs merveilleux; Semblable à l' astre d' or, qui dans la voûte immense Et s' élève et s' éteint toujours plein de puissance, Et féconde la terre en éclairant les cieux. |
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Auguste Barbier (1805 - 1882) |
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Portrait de Auguste Barbier | |||||||||