Bernard Hreglich |
J'avance dans un couloir orné d'ecchymoses, mais j'avance ; Peut-être vas-tu te lever et me tendre les bras Avec les paroles grises et confuses De l'ombre ouverte aux quatre vents et l'innocence Douloureuse en me voyant si pâle. As-tu rangé dans l'infini ta robe des jours de fête Avec ce masque de tendresse que tu portais naguère Laissant tes mains atteindre le plus absolu verdge Pour une apothéose inscrite sur la pierre ? Que ce soit l'aube ou plein soleil je sais Quand va se déchirer l'horizon, si l'herbe est étemelle. Je distingue une trace, découverte sur tes lèvres Lumineuses puisque s'achève la saison d'hiver et que tu viens Avec cet astre gravé sur ton corsage et le diable Chargé d'un contingent d'encre subtile ou de venin multicolore. |
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Bernard Hreglich (1943 - 1996) |
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Portrait de Bernard Hreglich | |||||||||