Béroalde de Verville |
D'un plus chaste brasier que du feu de Cyprine*, J'allume de mon cceur le bienheureux flambeau, Et dessous les effets de mon désir nouveau J'adore le sujet de ma flamme divine. Le doux air souspirant en ma chaste poitrine, Me fait dresser mes voux à un sujet si beau, Que sans craindre le soin, la peine, ou le tombeau, Je me guide au Soleil qui mon ame illumine. Toy qui tiens en ta main comme un estoeuf les Cieux, Tire de mon esprit à ta grandeur les yeux Et fay qu'en bien t'aimant je trouve en toy ma vie, Et que ce feu divin qui ne rend langoureux Ceux qui vivent par luy, en mon souhait heureux D'une éternelle ardeur me tienne compagnie. |
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Béroalde de Verville (1556 - 1626) |
Portrait de Béroalde de Verville |