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Béroalde de Verville



Sonnet xix - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Béroalde de Verville





De feu, d'horreur, de mort, de peine, de ruyne,
Jours, nuits, ans, temps, moments, je me sens tour-

[menté,



Et sous les fers meurtriers de ma captivité,
Je vois l'amour cruel qui mon ame ruyne.

Je me perds de l'angueur, de douleur je me mine,
Ma vie fuyt de moy par trop de cruauté,
Et de mortels desdains mon esprit agitté
Sent le dernier effort qui ma vie termine.



Vous filles de la nuit, vous fureurs éternelles,

Vous qui froissez la bas dessouz voz mains cruelles
Les esprits eschappés du monde et de leurs corps



Chassés, de vos rigueurs la rigueur de ma gesne,
Et si la peine peut se chasser par la peine,
Faites fuyr de moy la mort par mille morts.






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Béroalde de Verville
(1556 - 1626)
Portrait de Béroalde de Verville


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