Blaise Cendrars |
Le soleil se lève à six heures moins le quart Le vent a beaucoup fraîchi Le matin le pont m'appartient jusqu'à 9 heures Je regarde les matelots qui épongent le spardeck Les hautes vagues Un vapeur brésilien que nous rattrapons Un seul et unique oiseau blanc et noir Quand apparaissent les premières femmes que le vent secoue et les fillettes qu'il trousse en découvrant leur petit derrière en chair de poule je redescends dans ma cabine Et me remets au travail |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Blaise Cendrars (1887 - 1961) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Blaise Cendrars | |||||||||
BiographieÀ 16 ans il fit une fugue, et comme d'autres vont à Vierzon ou à Bormes-les-Mimosas, prit le premier train rencontré qui le conduisit tout simplement à Moscou. De Moscou il partit allégrement, par le Transsibérien, en Chine, au diable l'avarice (quand on voyage clandestinement sans billet!). Blaise Cendrars, on le voit est allé à la bonne « école buissonnière».Pour une part, il effectua ses fabule Chronologie1887 Naissance à La Chaux-de-Fonds, 27, rue de la Paix, de Frédéric-Louis Sauser, le futur Blaise Cendrars. OuvresLes oeuvres complètes de Blaise Cendrars sont rééditées aux Éditions Denoël. |
|||||||||