Charles de Villette |
J'ai, sous les yeux, les plus riches tableaux, La Suisse et les belles campagnes Où le Rhône roule ses eaux ; Et le penchant de ses montagnes Couvert de paisibles hameaux ; Et le sublime paysage De ses forêts, de ses beaux lacs ; Et l'aspect lointain et sauvage Des monts blanchis par les frimas. J'aime à voir les chèvres légères Grimper sur la cime des monts ; Et les génisses bocagères Paîtte dans le creux des vallons ; Et ces btebis, ces fourmilières D'agneaux épars sur les gazons ; Et la gaîté sut les fougères Unir, à l'ombre des buissons. Et les bergers et les bergères, Et les danses et les chansons. Que d'images douces et chères. Dans la plus belle des saisons ! Le cristal mouvant des riviètes Anime un monde de poissons ; Les alouettes marinières, Les fauvettes et les pinsons Couvent leurs nids dans les bruyères ; Sous l'humble toit de leuts maisons. Les paysannes solitaires Vont allaiter leurs nourrissons : Partout l'amout des tendtes mètes Est la ptemiète des leçons. |
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Charles de Villette (1736 - 1793) |
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Portrait de Charles de Villette | |||||||||