Charles Duits |
Naissance: Neuilly-sur-Seine le 30 octobre 1925 Décès: Paris, 4 avril 1991 Charles Duits est un peintre et écrivain français lié au surréalisme, poète, romancier de science-fiction et de romans érotiques. Charles Duits est né en octobre 1925, fils d'une mère américaine et d'un père néerlandais. Réfugié aux États-Unis pendant la seconde guerre mondiale, il fréquente le collège d'Andover. Ses lectures préférées sont alors Rimbaud et Lautréamont mais la rencontre qui bouleversera sa vie est celle du pape du surréalisme, André Breton, qui se prendra aussitôt d'affection pour Charles Duits et avouera son admiration pour le style du poète. '« Je ne doute pas un instant que le message essentiel que j'aurai passé ma vraie vie à guetter, à saisir par bribes, que ce message passe actuellement par vous... » déclara Breton, « ... il est impossible d'exprimer la surprise que j'éprouvais, presque la frayeur, lorsque je compris que Breton me considérait spontanément comme son égal et donc comme celui des Olympiens. » écrivit ensuite Charles Duits. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rencontre à New York André Breton, rencontre déterminante de part et d'autre. En 1969, il publie chez Denoël André Breton a-t-il dit passe, titre emprunté au dernier vers du poème de Breton Tournesol. Ce livre contient le récit de sa relation littéraire et humaine (aux moments de grâce et aussi d'orage et de rupture) avec Breton à New York et à Paris, jusqu'à la mort de Breton. En 1940, ses parents fuient la guerre et le nazisme à New York. Pendant l'hiver 1942. il rencontre André Breton et se joint aux activités du groupe surréaliste en exil. De retour en France à la Libération, il publie Le mauvais mari aux éditions de Minuit (1954), s'intéresse à Gurdjieff, aux ésotéristes, écrit des poèmes, des romans, des drames et des essais : Ptah Holep (1980), Fruit sortant de t'abîme (1993), La vie le fard de Dieu -.journal 1968-1971 (1994)... Mais face à Victor Hugo, Charles Duits admirait aussi Paul Valéry et s'était intéressé à la philosophie occidentale, jusqu'à participer à des cercles proches de Georges Bataille durant les années 1960. La rigueur, le sens du mot juste, le refus de sombrer dans un mysticisme vague, caractérisent cette ouvre. Ouvres 1954 : Le Mauvais mari, les Éditions de Minuit, Paris. 1967 : Le Pays de l'éclairement, Denoël, Paris. Réédition (1994) Le bois d'Orion, L'Isle-sur-la-Sorgue. 1969 : André Breton a-t-il dit passe, les Lettres nouvelles, Paris. 1970 : La Salive de l'éléphant, E. Losfeld, Paris. 1971 : Les Miférables, E. Losfeld, Paris. 1971 : Ptah Hotep, Denoël, Paris. 1974 : La Conscience démonique, Denoël, Paris. Réédition augmentée (1994), Le bois d'Orion, L'Isle-sur-la-Sorgue. 1975 : Victor Hugo : le grand échevelé de l'air, P. Belfond, coll. « Mandala », Paris (ISBN 2-7144-3803-2) 1978 : Nefer, H. Veyrier, coll. « Les Singuliers », Paris 1993 : Fruit sortant de l'abîme, préface d'Ivan Alechine, le Bois d'Orion, L'Isle-sur-la-Sorgue. 1994 : « Vision et hallucination : l'expérience du peyotl en littérature », sous la direction de Christian Le Mellec, Question de, n° 95. 1994 : La Vie le fard de Dieu : journal 1968-1971, édition Christian Le Mellec, le Bois d'Orion, L'Isle-sur-la-Sorgue 1999 : La Salive de l'éléphant, suivi de Les Miférables, J. Losfeld, Éd. Blanche, Paris |
Charles Duits (1925 - 1991) |
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Portrait de Charles Duits | |||||||||