Charles Le Quintrec |
Naissance: 14 mars 1926 à Plescop Décès: 14 novembre 2008 à Lorient Critique littéraire à Ouest-France pendant 15 ans, il a écrit de nombreux recueils de poésie et des romans, édités pour la plupart chez Albin Michel. Il a reçu de nombreuses distinctions et prix littéraires. Ces distinctions ont été acquises tout au long d'une vie dense et riche, nourrie au sein d'une enfance bretonne puis de rencontres avec des écrivains tels qu'Hervé Bazin, Robert Sabatier, Bernard Clavel, Armand Lanoux, Armand Robin. En 1950, il obtient son premier prix littéraire, le prix Groënland. D'autes suivront, jusqu'au dernier, qu'il reçoit en 2007 pour l'ensemble de son ouvre: le grand prix de Littérature catholique. Car Le Quintrec est profondément catholique. Catholique et Breton, c'est-à-dire que se mêle à sa foi un zeste de paganisme: la Bretagne qu'il chante dans presque tous ses ouvrages est celle des elfes et des enchanteurs. C'est aussi une Bretagne de la pauvreté, qui apparaît dans ces deux volumes de Mémoires: «Une enfance bretonne» et «Un Breton à Paris». Juste avant de mourir, il travaillait encore à un roman, genre qui l'a fait connaître au grand public. On peut citer parmi ses romans: «Les Chemins de Kergrist» (1959), «Le Christ aux orties» (1982), «Les Lumières du soir» (1987), L'Empire des fougères» (1998), «Les Enfants de Kerfontaine» (2007). Cet homme simple, «de joyeuse compagnie», précise «Le Télégramme de Brest», et qui avait gardé la naïveté de l'enfance, a été marqué de façon indélébile par la Bretagne pauvre qu'il a connu avant la guerre, et son ouvre tout entière s'en nourrit. Charles Le Quintrec a fait de sa « poésie un château d'amour » et ses écrits mélangent avec bonheur poésie, voyages, histoire, Bretagne et spiritualité. Il considérait ses ouvres comme des « pages de sa foi et de sa ferveur ». |
Charles Le Quintrec (1926 - 2008) |
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Portrait de Charles Le Quintrec | |||||||||