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Charles Leconte de Lisle



Clair de lune - Poéme


Poéme / Poémes d'Charles Leconte de Lisle





La mer est grise, calme, immense,
L'oil vainement en fait le tour.
Rien ne finit, rien ne commence :
Ce n'est ni la nuit, ni le jour.



Point de lame à frange d'écume,
Point d'étoiles au fond de l'air.
Rien ne s'éteint, rien ne s'allume :
L'Espace n'est ni noir, ni clair.



Albatros, pétrels aux cris rudes,
Marsouins, souffleurs, tout a fui.
Sur les tranquilles solitudes
Plane un vague et profond ennui.



Nulle rumeur, pas une haleine,
La lourde coque au lent roulis
Hors de l'eau terne montre à peine
Le cuivre de ses flancs polis ;



Et, le long des cages à poules,
Les hommes de quart, sans rien voir,
Regardent, en songeant, les houles
Monter, descendre et se mouvoir.



Mais, vers l'Est, une lueur blanche,
Comme une cendre, un vol léger
Qui par nappes fines s'épanche,
De l'horizon semble émerger.



Elle nage, pleut, se disperse,
S'épanouit de toutes parts,
Tourbillonne, retombe et verse
Son diaphane et doux brouillard.



Un feu pâle luit et déferle
La mer frémit, s'ouvre un moment,
Et dans le ciel couleur de perle
La lune monte lentement.



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Charles Leconte de Lisle
(1818 - 1894)
 
  Charles Leconte de Lisle - Portrait  
 
Portrait de Charles Leconte de Lisle

Biographie / Ouvres

Poète parnassien, il écrivit les Poèmes Barbares, les Poèmes Antiques, les Poèmes Tragiques ; ces derniers ont obtenu le prix Jean Reynaud de 10 000 F ; il traduisit Théocrite, Homère, Eschyle, Sophocle, Euripide, Horace ; auteur dramatique, il fit représenter Les Érinnyes.
Candidat à l'Académie, il fut battu par Gratry en 1873, et en 1877 par Victorien Sardou ; dans cette dernière électio

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