wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Charles Leconte de Lisle



Midi - Poéme


Poéme / Poémes d'Charles Leconte de Lisle





Midi, roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait.
L'air flamboie et brûle sans haleine;
La terre est assoupie en sa robe de feu.



L'étendue est immense, et les champs n'ont point

[d'ombre,
Et la source est tarie où buvaient les troupeaux;
La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
Dort là-bas, immobile, en un pesant repos.



Seuls, les grands blés mûris, tels qu'une mer dorée,
Se déroulent au loin, dédaigneux du sommeil;
Pacifiques enfants de la terre sacrée,
Ils épuisent sans peur la coupe du soleil.



Parfois, comme un soupir de leur âme brûlante,
Du sein des épis lourds qui murmurent entre eux,
Une ondulation majestueuse et lente
S'éveille, et va mourir à l'horizon poudreux.



Non loin, quelques boufs blancs, couchés parmi les
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais, [herbes,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Charles Leconte de Lisle
(1818 - 1894)
 
  Charles Leconte de Lisle - Portrait  
 
Portrait de Charles Leconte de Lisle

Biographie / Ouvres

Poète parnassien, il écrivit les Poèmes Barbares, les Poèmes Antiques, les Poèmes Tragiques ; ces derniers ont obtenu le prix Jean Reynaud de 10 000 F ; il traduisit Théocrite, Homère, Eschyle, Sophocle, Euripide, Horace ; auteur dramatique, il fit représenter Les Érinnyes.
Candidat à l'Académie, il fut battu par Gratry en 1873, et en 1877 par Victorien Sardou ; dans cette dernière électio

mobile-img