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Charles-Pierre Colardeau



Biographie, ouvres de Charles-Pierre Colardeau


Poésie / Poémes d'Charles-Pierre Colardeau





Naissance: Janville le 12 octobre 1732
Décès: 7 avril 1776 à Paris

Charles-Pierre Colardeau, est un poète français.

Charles-Pierre Colardeau était le fils de Charles Colardeau, receveur du grenier à sel de Janville et de sa femme Jeanne Regnard. Orphelin à 13 ans, il fut élevé par un oncle maternel, curé de Pithiviers, qui l'envoya achever au collège de Meung-sur-Loire les humanités qu'il avait commencées chez les Jésuites d'Orléans. Puis il vint faire sa philosophie au Collège de Beauvais à Paris et retourna ensuite à Pithiviers.
Poète et auteur dramatique, il était gravement malade lorsqu'il se présenta à l'Académie, et quitta son lit pour faire les visites d'usage ; il fut élu le 2 mars 1776 en remplacement du duc Paul-Hippolyte de Saint-Aignan. Quelques heures avant sa mort, il envoya porter à l'Académie l'expression de sa reconnaissance ; il mourut avant d'avoir été reçu.

Il imita Pope avec une première héroïde. Héloise à Abélard (1758). suivie de plusieurs autres, puis, à la suite de Le Tourneur, il adapta les deux premières Nuits de Young(1770). Il donna de son propre tonds Le Patriotisme (1762) et Les Hommes de J'rométhée (1775). Mais sa célébrité reste liée à son épître d'Héloïse.

Bibl. A. Bouvier, Le Poète Colardeau, Orléans, 1925. - M. Bocate. Cotardeau ou le poète aux champs, Pcyronnet, 1927. - Renata Carocci, « Due versioni poetiche tlel Temple de Guide di Montesquieu », Studi di Francesistica, Gènes. 1980.

Lettre amoureuse D'HÉLOÏSE A abélard. -
1. Les lettres latines d'Héloïse et Abélard ont déjà suscité un grand nombre d'adaptations poétiques au XVII" siècle, mais aucune ne connut le succès qu'eut Eloisa to Abélard de Pope (1717) qui fut traduite et imitée dans toutes les langues européennes, en vers et en prose, Colardeau est le premier des adaptateurs français. Louis Sébastien Mercier imite aussi le texte de Pope, voir p. 282. Le roman de Rousseau est un exemple parmi d'autres de cette vogue de la légende au XVIIIe siècle, étudiée par Charlotte Charrier, Héloise dans l'histoire et dans la légende. Champion, 1933, ainsi que par Bernard Bray, « Héloise et Abélard au XVuT siècle : une imagerie épistolaire», Stttdies on Voltaire, 151. 1976.
2. Les gardiennes du feu sacré à Rome, condamnées à la chasteté, désignent souvent les religieuses chrétiennes. Voir Michel Delon. « Mydiologie de la vestale », Dix-huitième siècle, 27', 1995.

Son oncle le fit entrer comme secrétaire chez un procureur au Parlement de Paris, avec l'intention de le préparer à l'étude du droit et à la profession d'avocat. Colardeau revint donc dans la capitale en 1753 mais n'y resta que peu de temps car sa santé s'altéra et il dut retourner à Pithiviers où il s'adonna à son penchant pour la poésie, traduisant en vers quelques fragments de l'écriture sainte et entreprenant la rédaction de ses tragédies Nicéphore et Astarbé, le sujet de la première ayant été tiré de la Bible et celui de la seconde des Aventures de Télémaque de Fénelon.

En 1762, son poème Le Patriotisme le fit remarquer par le duc de Choiseul et lui valut une mordante satire à laquelle il répondit dans son Epître à Minette.

Ouvres

Lettre d'Héloïse à Abailard, imitée de Pope, (1756) ;
Astarbé (1758), tragédie ;
Armide à Renaud (1758) ;
Caliste (1760), tragédie ;
Le Patriotisme (1762) ;
Epître à Minette (1762) ;
Les Perfidies à la Mode (1766), comédie ;
Les Nuits d'Young (1770) ;
Le Temple de Gnide (1772) ;
Epître à M. Duhamel de Denainvilliers (1774) ;
Les Hommes de Prométhée (1774).

Ses ouvres forment 2 volumes in-8°, 1779.
Oeuvres de Colardeau de l'Académie Française 3 tomes, Chez Casin Libraire à Paris, 1793


 

Charles-Pierre Colardeau
(1732 - 1776)
 
  Charles-Pierre Colardeau - Portrait  
 
Portrait de Charles-Pierre Colardeau