Christian Dotremont |
Naissance: Tervueren, Belgique, 1922 Décès: 20 août 1979 à Buizingen Christian Dotremont, est un peintre et un poète belge, célèbre pour ses logogrammes. Fondateur du «Centre surréaliste-révolutionnaire» en 1947, puis coordinateur et animateur du mouvement COBRA. Voyages en Norvège et en Laponie. Sensible aux potentialités plastiques du langage et à la spontanéité du geste, il élabore des logogrammes où s'épousent écriture et dessin. Un volume de ses Ouvres poétiques complètes, établi par Michel Sicard et préfacé par Yves Bonnefoy, a paru en 1998 au Mercure de France. Né dans une famille de lettrés catholiques, il fut élevé par les Jésuites tandis que sa mère publie aux Éditions Degrelle. A Paris en 1941 il participe aux activités du groupe surréaliste (par intérim ) La Main à Plume créée par Jean-François Chabrun et Noël Arnaud, où il devient un animateur sans faille avec ses deux amis. À Bruxelles, il fonde le groupe surréalisme révolutionnaire belge en 1947. En 1948, il crée le groupe CoBrA avec Karel Appel, Constant, Corneille, Jorn et Joseph Noiret et rédige le manifeste antithéorique : "La cause est entendue". C'est la vitesse qui garantit la surprise de l'écriture, elle produit une altération graphique qui rend le texte indéchiffrable à la première lecture. La première forme matérielle que prennent les mots de notre propre langue est celle de l'énigme. C'est sans doute cette épaisseur d'énigme qui nous oblige à les regarder et nous donne d'entrevoir le battement de leur palpitation profonde, de saisir quelque chose de l'élan qui préside à leur venue au monde, masques noirs sur fond blanc, sens à l'état pur. D'abord on ne peut pas déchiffrer les logogrammes et pourtant, mystérieusement, ils ressemblent à des écritures dont on se souviendrait: écriture chinoise cursive, écriture arabe ou écriture hiératique égyptienne. Mais en dessous des logogrammes, l'auteur restitue après coup un énoncé totalement lisible, comme "traduit" d'une autre langue qui serait celle de l'espace ou du geste. Bibliographie Souvenirs d'un jeune bagnard, poème de 1937 édité par la Nouvelle Revue Belgique.1941 Oléossonne ou le moment spéculatif. Les grands moyens. Louvain.1943. La reine des murs. Les grands moyens. Louvain.1943. Lettres d'amour, 11e cahier de la collection: Les pages libres de La Main à Plume. Illustration de René Magritte. Paris 1943. Quand un homme parle des hommes. Le serpent de mer. Louvain 1944. Fonde la revue Les deux Sours (3 numéros). Bruxelles 1946. Mathémathiques du ténu. La Boëtie. Bruxelles 1946. Bulletin international du surréalisme révolutionnaire. Bruxelles 1948. Jambage au cul avec des dessins de Corneille. Bruxelles 1949. Le réalisme socialiste contre la revolution.1950. La pierre et l'oreiller. Gallimard .1955. La reine des murs écrit en 1942. Lithographies d' Alechinsky .Galerie de France,Paris 1960 . La chevelure des choses. Galerie Rive Gauche. Paris 1961. Ancienne éternité retrouvé. Réedition avec des burins de Raoul Ubac. Maeght,Paris 1962. Moi qui j'avais pas un balle, illustré par Alechinsky. Girard.Paris 1961. Ltation exa tumulte et différents poèmes. 1970. Typographismes. Exposition personnelle à la Galerie de France.Paris 1971. |
Christian Dotremont (1922 - 1979) |
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Portrait de Christian Dotremont | |||||||||