Christophle de Beaujeu |
Absence, absence, absence, ô cruelle divorce, Pitié des affligez, maison d'obscurité, Qui ruine tout le monde, et dont l'authorité, Fait de nouveaux enfers, congnoissant bien sa force : Pourquoy, helas pourquoy, ô misérable amorce, De mes soudainetez, as-tu précipité Mon cour sur tous les cours, amoureux esventé, Indomptable et hautain, et qui n'a que l'escorce : Las au moins si j'avois pour augure l'estoille, La déesse suante avecques ce gris voille, Tout fraischement rompu des machines de bois : Ou que les vents plus forts sur la mer agitée, M'apportassent le nom, ou le son de la voix De Madame, j'aurois ma fortune tentée. |
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Christophle de Beaujeu (1550 - 1589) |
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Portrait de Christophle de Beaujeu | |||||||||