Christophle de Beaujeu |
Dequoy vous faschez-vous, est-ce trop de cinq fois, Encore une autrefois, vous seroit-ce grand peine, Vrayement vous en aurez une demi douzaine, Je le fais bien debout, deux postes à la fois : Mignarde attends un peu, je pense que tu crois Que je manque de force, ha ta pensée est vaine, J'ay de quoy pour fournir à l'envie soudaine, Penses-tu que je veuille attendre une autresfois : Non, non, je sçay qu'Amour n'a ce bien limité, Aimant en ces combats la magnanimité, Encor qu'il soit enfant, si est-il des plus braves : Il n'aime le couard, mais le brave vainqueur, De ces faits doux-piquants, il rend nos cours esclaves, Et nourrit de ces fruicts, le plus généreux cueur. |
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Christophle de Beaujeu (1550 - 1589) |
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Portrait de Christophle de Beaujeu | |||||||||