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Christophle de Beaujeu



Sonnet cvii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Christophle de Beaujeu





Dequoy vous faschez-vous, est-ce trop de cinq fois,
Encore une autrefois, vous seroit-ce grand peine,
Vrayement vous en aurez une demi douzaine,
Je le fais bien debout, deux postes à la fois :



Mignarde attends un peu, je pense que tu crois
Que je manque de force, ha ta pensée est vaine,
J'ay de quoy pour fournir à l'envie soudaine,
Penses-tu que je veuille attendre une autresfois :



Non, non, je sçay qu'Amour n'a ce bien limité,
Aimant en ces combats la magnanimité,
Encor qu'il soit enfant, si est-il des plus braves :



Il n'aime le couard, mais le brave vainqueur,

De ces faits doux-piquants, il rend nos cours esclaves,
Et nourrit de ces fruicts, le plus généreux cueur.



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Christophle de Beaujeu
(1550 - 1589)
 
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