Claude Adelen |
Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l'âge sorti de l'amour les mains vides Mais tel visage pour toujours aura laissé Son reflet lointain sur les choses son parfum Perdu un faix de fleurs fanées - ce qui est mort Est mort mais en demeure le tombeau Peut-on Imaginer les années le blanc des années Fanées la neige et qu'une image reste et puisse Renaître ses traits neiges que ce fut l'amour Le double jeu d'un masque aux yeux ouverls aux yeux Fermés et tant d'évanouis tant de fontaines Pour écouter une seule fontaine un nom Secret quand tu fermes les yeux la poésie De ta vie l'unité de ta vie cette chose Inaccomplie et qui a survécu en toi De ta jeunesse un nom de dessous les paupières Tout ce qui a jamais chanté dans ta vie la Jeune morte éternellement belle le masque De plâtre de l'étrangère -J'aurais voulu Vous prendre les mains j'aurais voulu vous le dire C'est un bonheur d'aimer une morte lequel D'entre nous ne regarde pas en lui ce plâtre Brisé le regret d'un rêve «J'aurai passé À côté de tout. » |
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Claude Adelen (1944 - ?) |
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Portrait de Claude Adelen | |||||||||