Claude de L'Estoile |
Il est vrai que vous êtes si belle Qu'après vous il n'est rien qui me puisse ravir ; Mais cessez d'être si cruelle, Ou je cesse de vous servir. Ne croyez pas qu'il soit possible Que mon cour soit en feu quand le vôtre est glacé ; Pour chérir une âme insensible, Il faut être bien insensé. Je fuis les beautés plus divines Quand le moindre mépris est parmi leurs appas ; Même, à cause de leurs épines, Les roses ne me plaisent pas. Angélique, tâchez d'apprendre Comment on peut longtemps un amant posséder Car vous savez l'art de tout prendre, Mais vous ne savez rien garder. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Claude de L'Estoile (1597 - 1625) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Claude de L'Estoile | |||||||||