wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Claude Gaspar Bachet



Biographie, ouvres de Claude Gaspar Bachet


Poésie / Poémes d'Claude Gaspar Bachet





Naissance: 9 octobre 1581 à Bourg-en-Bresse
Décès: 26 février 1638 Bourg-en-Bresse

Claude-Gaspard Bachet dit de Méziriac est un mathématicien, poète et traducteur français.

Nourri d'hébreu, de grec, de latin, d'italien et d'espagnol, Bachet fut membre, pendant un an, en 1601, de l'ordre des Jésuites. Il enseigna au collège jésuite de Milan avant de renoncer à prononcer ses voux et de se consacrer à la traduction de poètes latins et de mathématiciens grecs.

« Il était de Bresse, d'une famille Noble et ancienne. Elle doit aux lettres sa Noblesse. Pierre Bachet, seigneur de Meyseria, de Vauluysant et de Lionniers, qui est celui que la Famille des Bachets reconnait pour tronc, fut Conseiller et Lieutenant General du Balliage de Bresse, sous le Roi Henri II, puis Juge Mage après la restitution faite au Duc Emmanuel Philibert de ses Etats. Son testament est du 5 septembre 1565 : c'était un grand Poète Latin. Il épousa le 10 décembre 1540 Françoise de Soria, fille d'Antoine de Soria, Gentil-homme Portugais. De ce mariage sortit Jean Bachet qui fut juge des appellations de Bresse. Il n'eût pas moins de doctrine et d'intégrité que son Père, son testament est du 5 juillet 1586.

« Au lieu de Meziriac, on prononce en Bresse Meyseria.
« Monsieur de Meyziriac passa en sa jeunesse beaucoup de temps à Paris et à Rome; et en ce dernier lieu il fit quantité de Vers Italiens à l'envi avec Mr de Vaugelas qui s'y trouvait aussi. Il les publia ensuite sous le Titre de Rime Toscane, et leur donna comme lieu d'impression "Borgo in Bressa". Colomiez rapporte une particularité dont M. Pelis-son ne dit rien, c'est que Meziriac avait été Jésuite à l'âge de vingt ans, et qu 'il avait fait sa première Classe à Milan où étant tombé malade, il rentra dans le monde. Colomiez remarque avoir appris cela de mr Patin.
« Il resta presque toute sa vie chez lui à Bourg. Il y mena la vie la plus charmante qu'on saurait imaginer. Quant au bien il était au commencement riche de cinq ou six mille livres de rente, et enfin de huit ou dix par la mort de Guillaume son frère aine.
« Lors qu'il était encore à Partis, il se parla de le faire précepteur du Roi Louis XIII tant il étoit réputé savant. Ce fut cause qu'il se hâta de quitter la Cour ; ainsi retiré, il se maria et quoiqu'il put prétendre à de fort riches partis, il aima mieux prendre une femme sans bien, mais de bon lieu, d'une humeur fort douce, et qui se rapportait parfaitement à la sienne.
« Il fit représenter par des personnes de condition qu'il choisit lui même, les Bergeries de M. Racan qui étoit son Ami intime. Il changea la pièce en quelques endroits, afin de faire que la Scène en fut aux environs de Bourg, puis il prit pour cette action une Salle dont les fenêtres ouvertes des deux côtes laissaient voir au spectateurs les mêmes lieux qui étaient représentés en petit sur le Théâtre. Il avait pris des Acteurs propres aux rôles qu'ils leur avait distribués, en ce que tous avaient les mêmes passions qu 'ils devaient représenter ; leur jeu en fut animé d'une façon extraordinaire. Il y eut entre autres un jeune homme qui faisait le personnage d'un Amant affligé, et qui était Amant lui même. Après avoir pleuré le premier ; il fit pleurer toute l'Assemblée.
« Telle fut la vie de cet Académicien, qui ne fut pas longue ; car il n'avait gueres plus de 45 ans quand il mourut. Sa mort arriva le 26 février 1638.

« M. Bayle dit qu'il parait par les ouvrages de Monsieur de Meziriac, que ce fut un homme d'un si grand fond de génie, qu'il y pût placer commodément les Sciences qui ont entre elles le moins de rapport.
« Son premier ouvrage publié fut imprimé en 1613. Ce sont les Problèmes plaisans et délectables qui se font avec les nombres. Il fit paraître ensuite en 1622 son Diophante. M. Pélisson dit que M. de Fermât et M. Descartes ainsi que tous ceux qui entendaient l'Algèbre en faisaient grand cas, et que Monsieur de Meziriac s'étonnait lui même comment il avait pu venir à bout de cet Ouvrage, et disait qu'il ne iauroit jamais achevé sans la mélancolie et l'opiniâtreté que lui donnait une fièvre quarte qu'il avait alors. M. de Malherbe ayant rencontré un de ses amis qui louait extraordinairement ce Livre, comme fort utile au public lui demanda "s'il ferait amender le pain". M. de Malherbe avoit ainsi perdu, une fois de plus, une occasion de se taire. »

Ouvres

Problèmes plaisans et délectables, qui se font par les nombres, partie recueillis de divers autheurs, et inventez de nouveau, avec leur démonstration, par Claude Gaspar Bachet, Sr. de Méziriac. Très utiles pour toutes sortes de personnes curieuses qui se servent d'arithmétique (1612) Réédition : A. Blanchard, Paris, 1993. Texte en ligne ou sur Gallica
Chansons spirituelles et dévotes sur toutes les principales festes de l'année et sur autres divers subjets, composées nouvellement par Guillaume et Claude Gaspar Bachet frères (1618)
Diophanti Alexandrini Arithmeticorum libri sex, et de numeris multangulis liber unus, nunc primum graece et latine editi, atque absolutissimis commentariis illustrati, auctore Claudio Gaspare Bacheto (1621) Texte en ligne
Amaltheum poeticum in quo fabularum synopsis et copia vocum propriarum quae in poetis habent obscuritatem, ordine alphabetico explicata continetur, Louis Hébert, Alençon, 1625. L'Amalthée poétique (Amaltheum, de la chèvre Amalthea qui nourrissait Jupiter de sa corne d'abondance) est une sorte de dictionnaire mythologique et géographique pour la compréhension des poètes de l'antiquité. À usage scolaire, il est dédié par l'imprimeur à la jeunesse estudiantine du Collège d'Alençon.
Les Epistres Tradvittes. Avec Des Commentaires fort curieux. Par Clavde Gaspar Bachet, S. de Meziriac, J. Tainturier, Bourg-en-Bresse, 1626.
Recueil de diverses relations des guerres d'Italie, ès années 1629, 1630 et 1631 (1632). Texte en ligne
Commentaires sur les epistres d'Ovide. Nouvelle édition. Avec plusieurs autres Ouvrages de même Auteur, dont quelques uns paroissent pour la première fois (1716)


 

Claude Gaspar Bachet
(1581 - 1638)
 
  Claude Gaspar Bachet - Portrait  
 
Portrait de Claude Gaspar Bachet