Claude Hopil |
Solitaire hauteur, sainte horreur ravissante, Silence glorieux, Beau sein des Séraphins ', ombre resplendisss Douce mort de nos yeux, Extase des esprits, jusqu'à vous ma pensée Ne peut être élancée. Je connais par la foi que vous êtes Dieu même Qui ne peut être vu, De vos pures clartés un seul rayon suprême Ayant l'âme entrevu, En un petit moment il se change en nuage Dans le mystique ombrage. L'oil de l'entendement par la main de mon Ange Étant fermé, je vois Par celui de l'amour un objet qui ne change, Et soudain j'en vois trois, Je dis trois purs rayons au Soleil qui m'embrase Et me met en extase. J'admire cet objet en cette prison noire Dans le divin miroir, Dieu me donne un esprit pour adorer sa gloire, Non des yeux pour le voir, Je l'aime purement, mon cour en ce lieu sombre Voit son Soleil à l'ombre. |
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Claude Hopil (1585 - 1633) |
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Portrait de Claude Hopil | |||||||||