Claude Malleville |
Le silence régnait sur la terre et sur l'onde, L'air devenait serein et l'Olympe vermeil, Et l'amoureux Zéphir affranchi du sommeil Ressuscitait les fleurs d'une haleine féconde. L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde, Quand la jeune Philis * au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour, n'en soyez point jaloux! Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous. |
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Claude Malleville (1596 - 1647) |
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Portrait de Claude Malleville | |||||||||