Claude Michel Cluny |
Accoudé distrait au bleu parfait de son éternité un Dieu léger rêve hésite. Se penche sur le frémissement d'argent des olivaies qui le reconnaissent. Les cigales sèment la limaille du silence. Les voiles noirs des Mères dans les mêmes rues blanches. Ambigu sans oubli ni merci sans pouvoir d'amour pour la trahison la profanation de la beauté. L'insaisissable sourire revoit l'éclaboussemcnt d'Icare brisant le violent indigo des mers. - Vous aviez cru que nous voulions des holocaustes : c'était bien assez des vôtres - Voiles noirs des prêtres Ils célèbrent l'ignorance ici où furent tes temples. Sous ta paume le roc a frissonné sous tes pas ont éclos des fleurs sauvages éclaté un rire vide ferraille rouillée lancée dans Tailleurs par ton pied distrait - un détritus de plus : leur civilisation ! Puis tu disparus dans le dur feuillage Déçu Jeunesse à j amais cruelle et divine. Le temps pur n'était pas revenu. Aegiali, juin |
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Claude Michel Cluny (1930 - ?) |
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Portrait de Claude Michel Cluny | |||||||||