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Clovis Hesteau de Nuysement



Les amours, xciii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Clovis Hesteau de Nuysement





Lors qu'espris de ce feu l'infortuné
Leandre,
Malgré les
Aquilons fendoit le fil de l'eau :
Guidé de la clairté du nocturne flambeau,
Que pour certain signal
Hero luy souloit pendre,



Forcea tant les destins que sa jeunesse tendre,
Eut pour ne choisir pas le temps serain et beau :
Le feu pour luminaire, et la
Mer pour tombeau,
Et pour lict le rivage où on le veit estendre.



Mon flambeau c'est ton oil plain de douce fureur,

Mon tombeau sont mes pleurs tesmoings de la douleur,
Que je sens nuict et jour pour tes beautez divines.



On le veit palle et froid près de la tour
Cestienne,
On me verra transi près de l'image tienne,
Sur un lict parsemé de chardons et d'espines.



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Clovis Hesteau de Nuysement
(? - ?)
Portrait de Clovis Hesteau de Nuysement
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