Constance de Théis |
Jeune héros, espoir de ton pays, Brave naissant dont la gloire s'honore, C'en est donc fait, tes destins sont finis, Et ton couchant a suivi ton aurore ! Quel furieux, altéré du trépas. Leva sur toi son arme meurtrière ? Cet assassin ne te voyait-il pas, Couvert encor des baisers de ta mère ? Hélas ! ses yeux sont fermés pour toujours, Grâces, Plaisirs, Amours, versez des larmes. Il tombe à peine au printemps de ses jours ; Il n'a connu que la gloire et les armes. Mais refermons ces injustes regrets ; N'a-t-il pas dit : Je meurs pour la patrie ? C'en est assez pour le cour d'un Français, Et son trépas a compensé sa vie. |
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Constance de Théis (1767 - 1845) |
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Portrait de Constance de Théis | |||||||||