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Denis Roche



L'oubli et les lubies - Poéme


Poéme / Poémes d'Denis Roche





Et moi pourquoi ne tuer ceux-ci du ponton

Bafouillent, fous, très horripilés de ce ton

Inquiet qu'eux-mêmes avaient leur âme selon leur

Habitude.
Ou encore moins d'imagination.
Enfin...

Dans lesquels tombe l'appétit du plus simple homme

Entre les seins de... «Mais c'est une femme du

Monde.
Du meilleur monde. »

Ils font boire ils font fumer, ils ne savent que

Conserver de la terre les restes de l'ubie.

Pour le moment nous nous laissons de côté pour rentrer.

Et quand je tremble de vous voir trembler

Devant moi, si mal maquillée, adossée

Aux balustres du cent cinquantenaire

Les doigts du donateur de gauche, assouplis.

Ne vous cherchent-ils pas, à découvert?



Pour les perspectives qui sont des ressemblances
Comme dans la maladie, le malade se sent croisé
Les autres, les plus subtils, voudront trouver
Ici une offre, à la manière des lucarnes où
Peuvent bien passer de temps à autre les loutres.
Je flaire avec un bruit qui ressemble à un « zing »
Spécial l'ordre de ce langage mal pendu, ou que



l'on craint de dépendre - le souci en période o-

rageuse, le brin de «stupeur» subalterne qui

est l'attaque aux tremblements enchevêtrés des

terres, le plaisir du journal, en «vacances».

-Je me méprends sur le ferret de la forêt orientale

Pour l'ouvre comme pour la névrose, eux bien pendus

Sans la jacassante plénitude des feuilles trop

Nourries, du « plat » de la forêt, de la forêt

Sans menuet, où, une fois de plus, je ne sais

Quelle échelle apporter.



Curieuse conversation : des terres labourées

A la tille de mon peuple à cantiques, et sur

Notre oreille, ils nous font lire ces inscriptions :

«devant le roi qui fait frapper, devant la pelle

de terre cuite (pour ramasser de la terre), on

trouve des ressemblances à ce qui paraît à nous dans

les commandements de méfiance. »

Nous sommes arrivés ici et nous voyons sur le banc

Bien des choses, auquel poids le colosse imprime son

Gouvernement, pénètre dans la rhumerie.

La « semblance » de la chèvre, dame des bouillons

(qui plonge dans...) l'oracle trempe un peu plus

Chaque jour allongé sur mon corail déchirant sa

Jolie peau de muse noyée c'est-à-dire comblée

À ne pas savoir quelle impériale passe

Ni quelle impériale il me faudra prendre.

Lui disait : «... à faire.
Et je récompenserai en eux

Les services des pères. »



Ses sentiments pour obtenir qu'il la rendît osée
Sur le pré blanc qui ne brise encore des voux ?
Que je voulais atteindre, étant bien loin entre-Temps (celui-là aux crayons de couleurs passe en
Silence, et les cornes bleues sont ses pieds de
Neige) le bilan de ce geste qu'il eut vers elle
Sans qu'elle ait jamais pris une peine fêlée à
Le voir immobile.
Sans but fixe à la générale.
Le pont doré, dans ses suaves contours me suit
Venant, ou à travers le brouillard de l'aube
Ayant de nouveau graissé des bottes grandi
Au plus vite je me dirige sans savoir si
Ma faute est imaginaire de l'aimer, et les
Esquisses de
Napoléon courent encore dans les
Veines du tombeau qui sera le nôtre



Son désir de revenir à ces lieux la sépare de nous

Dans le poème comme une porte dominante,

Sans la quitter, je préfère le lui dire,

Toujours engeance (elle parle ainsi) et lui

Tendre les mains comme un dormeur.
Mais rien

N'interrompt le silence, sans qu'elle frotte les

Marques de son front qui me sont de chers souvenirs

Et sur le contour des maisons, ou bien des passe-

Relles, enfin ces paroles évanouies :

«Si j'étais venue à cette fontaine (le bruit)

Ou bien approchée de ce balcon, lasse (la vue)

Cette tour familière où sans mélanges

Montaient les vrilles de la saison...
Pourquoi

Aije quitté ce qui me le rappelle si bien ? »

Moi, je pleure ma violence.
Elle est

Lointaine comme l'impôt des morts.



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Denis Roche
(1937 - ?)
 
  Denis Roche - Portrait  
 
Portrait de Denis Roche
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