Dominique Grandmont |
Seraient chambres d'ami avec idéal simple foule ouverte asphalte et théâtre hors scène comme un oui dit trop vite cris sur flot quand tu cours bruits mous écrasés brume une fois n'est jamais vue du train me suffit la compagnie d'un arbre et joie du peu de jour qui tombe sans changer je dors vaincu même si l'encre ne peut mentir chiens camions fumées ces dynasties de béton dans l'azur les yeux barrés d'acier mémoire qui renie la pensée ni reflets sur canal ni pantins disloqués sur quelle route avons-nous demandé aux mots d'en dire plus qu'ils ne disent et l'aube pour patrie quand moi aussi je donne ce que j'ai pour payer ce que je ne dois pas quand parler n'est pas vivre dépossédé du monde je suis ce que je touche au centre de l'oubli ni moins fou que les autres lorsque je prends le ciel pour un miroir ma voix se perd pour être libre sur les chantiers je cherche ce que tout veut dire corps qui se parodient trop tôt pour exister ou trop loin pour courir plus longtemps que leurs gestes à qui les veut je lègue tous mes papiers vestiges de saison dépensière ou maïs blonds sur gris araignées qui scintillent comme si la sueur tombait d'un seul côté des choses inconnus dont les pas s'écrivent sur mon nom et j'ai beau les rejoindre n'est langue que brisée vrai que ce qui commence foyers éteints du pied depuis que marcher creuse un vide où chaque lettre étreint ce qu'elle exclut écho sans mur ni rêve mais rien sous le soleil ne peut être aussi grand que l'espoir qui nous quitte |
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Dominique Grandmont (1941 - ?) |
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Portrait de Dominique Grandmont | |||||||||
Bibliographie |
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