Embarek Ouassat |
Le verre plein du sel de la nuit Nous l'avons ingurgité un peu plus vite que la fièvre Puis ton oil qui répand du baroud épais sur des couleurs qui furent celles de mon oil Il y a des lunes dans l'espace de notre maison Elles puisent et envoient du sang dans les artères de l'air « Elles étaient des cours, dis-tu du temps où les épis de l'amour écoutaient le délire du soleil » « Et maintenant que nous devons partir, sache que ce sont les yeux des antilopes qui vont nous secourir sur le pont le pont que nous allons traverser un peu plus haut que la fièvre » « N'oublie pas puisque nous allons partir de prendre les couteaux d'or car sur notre chemin il y a une montagne silencieuse qui amasse le souffle des moineaux et lance sur les marcheurs de nuit désarmés les yeux des crimes » « Regarde Ce sont les perroquets s'échappant de tes pas qui composent avec des vertèbres une sonate sur les difficultés de la parole » La danse est certes plus facile mais le cour de la musique est lourd du sel de la nuit Et le musicien ? Sont venus des médecins spécialistes de l'oil du (alon et de la gorge Ils l'ont ligoté, pendu à des cordes vocales Ses pieds pendent, pendent se rétractent, se dilatent Ils accordent le vent de l'enfance |
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Embarek Ouassat (1955 - ?) |
Portrait de Embarek Ouassat |