Évariste de Parny |
Dans cette alcôve solitaire Sans doute habite le repos ; Voyons. Mais ces doubles rideaux Semblent fermés par le mystère ; Et ces vêtements étrangers Mêlés aux vêtements légers Qui couvraient Justine et ses charmes. Et ce chapeau sur un sofa. Ce manteau plus loin, et ces armes, Disent assez qu'Amour est là. C'est lui-même ; je crois entendre Le premier cri de la douleur. Suivi d'un murmure plus tendre, Et des soupirs de la langueur. Valsin, jamais ton inconstance N'avait connu la volupté ; Savoure-la dans le silence. Tu trompas toujours la beauté ; Mais sois fidèle à l'innocence. |
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Évariste de Parny (1753 - 1814) |
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Portrait de Évariste de Parny | |||||||||