Fabre d'Églantine |
Naissance: 29 juillet 1750 à Carcassonne Décès: Paris le 5 avril 1794 Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d'Églantine est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français. Fils d'un avocat au Parlement de Toulouse, Fabre d'Églantine, passionné de poésie, présente un Sonnet à la Vierge aux Jeux floraux de Toulouse. N'ayant obtenu qu'un « lys d'argent » à ce concours, il préfère s'attribuer la première récompense, l'« églantine d'or », qu'il accole à son nom, comme Jean-Marie Collot d'Herbois. Un Sonnet à ut vierge lui vaut un prix aux Jeux floraux de Toulouse en 1771. Ce prix est une églantine d'or dont il complète désormais son nom. Il se lait comédien itinérant, voire aventureux, en France, en Belgique, en Allemagne. La Révolution le change en journaliste et tribun. On lui doit le calendrier révolutionnaire. Secrétaire de Danton, conventionnel, il est condamné en 1794. Il laisse des pièces de théâtre et une romance tort célèbre qui date de 1780. Le premier ouvrage dramatique qu'il fit paraître était une comédie en vers, intitulée Les Gens de Lettres (ou Le Bureau d'Esprit), et qui fut représentée en 1787. La même année, il fit paraître une tragédie, Augusta, puis Le Présomptueux (ou l'Heureux Imaginaire), L'Intrigue Epistolaire. Arrivé à Paris en 1790, il y écrivit quelques comédies en s'inspirant de l'actualité politique : Le Philinte de Molière ou la Suite du Misanthrope (1790) (considérée comme sa meilleure ouvre) ; L'Amour et l'Intérêt ; Le Convalescent de Qualité (1791) ; Les Précepteurs (1794). Cette dernière pièce ne fut jouée qu'à titre posthume. Les deux précédents n'ont quant à elles jamais été représentées. Engagé dans une troupe de comédiens ambulants, il parcourt la France : on le voit à Grenoble en 1772, à Chalon-sur-Saône en 1775, à Beauvais l'année suivante. En décembre 1776, il arrive à Namur, dans les Pays-Bas autrichiens. Il en est chassé un an plus tard, pour avoir tenté de s'enfuir avec une jeune fille de quinze ans, fille de comédiens de la troupe1. Le 9 novembre 1778, il épouse à Strasbourg Marie-Nicole Godin, petite-fille par alliance de Lesage. Le couple joue à Maastricht de 1779 à 1781, où Fabre d'Églantine fait représenter, le 7 février 1780, sa première pièce de théâtre Laure et Pétrarque, opéra-comique dont il reste la romance Il pleut, il pleut, bergère sur une musique de Louis-Victor Simon. Il joue ensuite à Arras (1781), Douai (1782) et Lyon (1784). L'année suivante, il obtient la direction du théâtre de Nîmes, en même temps que celle du théâtre de la Comédie d'Avignon. Bibl. Henri d'Alméras, Fabre d'Eglantine, SFIL. 1906. - Verutnce Dougados et son temps. André Chénier. Fabre d'hglantine. Actes du colloque de Carcassonnc, éd. par Sylvie Caucanas et Rémy (basais, Carcas-sonne. Les Audois, 1995. Fiction La liberté ou la mort,1988 spectacle de Robert Hossein, Michel Créton interprète Fabre d'Eglantine au côté notamment de Bernard Fresson (Danton), Jean Négroni (Robespierre), Daniel Mesguish,(Camille Desmoulins), Jean-Pierre Bernard (Billaud-Varennes), Paul Le Person (Vadier). |
Fabre d'Églantine (1750 - 1794) |
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Portrait de Fabre d'Églantine | |||||||||