Fernand Gregh |
Naissance: 14 octobre 1873 à Paris Décès: 5 janvier 1960 Fernand Gregh, est un poète et critique littéraire français, membre de l'Académie française. Fernand Gregh est le fils du compositeur Louis Gregh (1843-1915). Il poursuit ses études au lycée Michelet, puis à Louis-le-Grand et à Condorcet, où Marcel Proust est son condisciple. En 1890, il obtient le premier prix de composition française au concours général, puis il étudie la philosophie à la Sorbonne. C'est un habitué dans sa jeunesse du salon de Mme Arman de Caillavet, où il côtoie Marcel Proust. Il fonde en 1892 une revue intitulée Le Banquet qui publie ses premiers vers, et ceux de Proust, ainsi que des écrits de Daniel Halévy, Robert de Flers, Jacques Bizet, Gaston Arman de Caillavet, tous amis de jeunesse de Gregh et de Proust. Le jeune Léon Blum y publie quelques pages, ainsi qu'Henri Bergson par amitié pour ces jeunes gens. Gregh fonde en 1902 l'école humaniste qui a l'intention de rendre à la poésie sa tradition hugolienne ou son romantisme à la Lamartine. Il souhaite en effet limiter l'influence du symbolisme et s'oppose aux Parnassiens. Fondateur, en 1896, de la revue Le Banquet, à laquelle collaborèrent Proust, Robert de Flers, Léon Blum et Henri Barbusse, Fernand Gregh avait connu la célébrité à vingt-deux ans, pour un court poème que le critique du Temps, distrait, avait pris pour un poème inconnu de Verlaine. Gregh devait ensuite entrer à la Revue de Paris, dont il devint l'un des rédacteurs en chef jusqu'en 1909. Poète avant tout, dans une époque où fleurissaient des « écoles » qui étaient plutôt des chapelles, Fernand Gregh avait fondé la sienne, qu'il avait appelée « l'humanisme » en réaction contre la décadence du symbolisme. Il publia dès 1896 nombreux recueils parmi lesquels on compte La Maison de l'Enfance, La Beauté de vivre, Les Clartés humaines, L'Or des minutes, La Chaîne éternelle, La Couronne douloureuse, Couleur de la vie, La Gloire du cour. Il est aussi l'auteur d'essais critiques : La Fenêtre ouverte, Étude sur Victor Hugo, L'ouvre de Victor Hugo, Portrait de la poésie française de Chénier à Verlaine, Portrait de la poésie moderne de Rimbaud à Paul Valéry. Enfin Fernand Gregh publia plusieurs volumes de souvenirs : Mon amitié avec Marcel Proust, L'Âge d'airain, L'Âge d'or. Il devient président de la Société des gens de lettres en 1949. Ouvrages La Maison de l'enfance, 1896 La Beauté de vivre, 1900 La Fenêtre ouverte, 1901 Les Clartés humaines, 1904 Étude sur Hugo, essai de critique, 1904 L'Or des minutes, 1905 Prélude féerique, 1908 La Chaîne éternelle, 1910 La Couronne douloureuse, 1917 Triomphe, 1919 Brocéliande, 1925 Couleur de la vie, 1927 La Gloire du cour, 1932 L'Ouvre de Victor Hugo, 1933 Le Mot du monde, 1936 Les Amants romantiques, 1936 Portrait de la poésie française, 1936-1938 La Couronne perdue et retrouvée, 1945 L'Âge d'or, 1948 Le Petit Poucet, 1950 La Belle au bois dormant, 1950 L'Âge d'airain, 1951 Victor Hugo, sa vie, son ouvre, 1954 L'Âge de fer, 1956 Mon amitié avec Marcel Proust : souvenirs et lettres inédites, 1958 |
Fernand Gregh (1873 - 1960) |
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Portrait de Fernand Gregh | |||||||||