wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Flaminio de Birague



Biographie, ouvres de Flaminio de Birague


Poésie / Poémes d'Flaminio de Birague





Naissance: 1550
Décès: ?

Flaminio de Birague est un poète français de la Renaissance.

Flaminio de Birague est le fils de Charles de Birague, qui appartenait au conseil privé de Charles IX et le neveu de René de Birague, Garde ses sceaux de Charles IX. Son frère cadet, Lodovico, devint comte de Visque par héritage maternel.

Il est « gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi » en 1581, puis colonel d'un régiment d'infanterie.

D'origine italienne, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, Flaminio de Birague fit, comme nombre de gentilshommes de son temps, des vers, dans la double admiration de Ronsard et de Desportes. Mais ce qui distingue sa poésie de l'aimable divertissement qu'elle aurait pu se contenter d'être, c'est un sens très aigu de la souffrance et du malheur. Marqué par son temps, il ne fait guère entendre que des plaintes funèbres, dont l'écho résonne dans des lieux désolés, des nuits sombres, des déserts farouches, et jusque dans les enfers, où son imaginaire se nourrit des noires visions mythologiques. La mort rôde dans cette ouvre, toujours présente et aux aguets, apportant moins l'espoir d'un repos enfin salutaire que la menace d'une souffrance éternelle.

Il aima passion­nément une Demoiselle qu'il nomme Marie, et à qui il a consacré la plus grande partie de ses poésies. Le reste ne contient que quelques Sonnets, des Quatrains et Huitains, et une Élégie assez longue où il déplore le temps que ses amours lui ont fait perdre, et le peu de satis­faction qu'il y a trouvé : c'était ce qu'il aurait dû prévoir avant de s'y engager ; mais la prévoyance et la passion sont ennemies, et se trouvent rarement ensemble. La plupart de ses Sonnets sont adressés aux Princes et aux Dames les plus distinguées de son temps par leur naissance. La sienne pouvait le mettre en liaison avec les uns et les autres. Il ne dit rien dans toutes ces pièces, qui mérite d'être observé. Plusieurs sont adressées au Cardinal de Birague, son oncle, et c'est à lui que tout le recueil est dédié : c'était manquer, ce semble, à la décence, de faire présent à un Cardinal de tant de poésies amoureuses. Ronsard, Blaise de Vigenère, et Blanquet, Poète Français, Secrétaire du Roi, ont aussi les hommages du Poète. Flaminio avait lu avec trop de respect et de doci­lité les ouvrages du premier ; il l'avait choisi pour modèle, et il n'en a pris que le gali­matias et l'obscu­rité. Les éloges qu'il accorde à quelques Auteurs de son siècle ne sont pas non plus preuve de son goût ; je vous en rappor­terais pour exemple son Sonnet à Blaise de Vigenère, sur sa traduction de Tite-Live, si ses vers n'étaient pas trop mauvais pour être cités.

Les premières ouvres poétiques

« Birague sorti d'une famille illustre de Milan, qui avait toujours suivi le parti de la France, était peut-être le premier de son nom qui se fut amusé à faire sa cour aux Muses françaises. Il était neveu du célèbre René de Birague, qui fut successivement Ambassadeur au Concile de Trente, Garde des sceaux sous Charles IX et Chancelier de France et qui étant devenu veuf de Valence Balbiane, fut promu au Cardinalat en 1578.

Je ne sais de quelle famille était sa mère : dans les poésies qu'il lui adresse, il ne la nomme jamais que Madame de Birague. Pour lui, il ne prend point d'autre qualité que celle de Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi.
Il aima passionnément une Demoiselle qu'il nomme Marie. »


 

Flaminio de Birague
(1550 - ?)
 
  Flaminio de Birague - Portrait  
 
Portrait de Flaminio de Birague