Fouad Gabriel Naffah |
Vive un temple de chair que ta présence honore Tant que l'agrafe d'or qui te lie à l'épaule Suspend l'hommage pur d'un fidèle encensoir Et tant que l'oiseau bleu niche au creux de l'aisselle Prêt à prendre l'essor au rythme de la marche Vive le dieu piéton soulevé par ta foi La douceur de ta peau sour de la rose blanche Aux yeux mouillés d'enfants prêté un mouchoir de soie Et l'appel matinal de tes cinq oiseleurs Décide à revenir la colombe au perchoir L'ombrelle de ta paume aux ombres maternelles Couve les oufs de Pâque aux joyeuses couleurs Ta caresse mûrit lentement les raisins Mais parfois ton ardeur de blonde chasseresse Ne craint pas de blesser l'innocence d'un rouge Et même de briser le noyau paresseux Pour hâter le lever de la pourpre qui dort |
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Fouad Gabriel Naffah (1925 - 1983) |
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Portrait de Fouad Gabriel Naffah | |||||||||