François de Vigny |
Les églises du Christ jour et nuit sont ouvertes; Mais les piliers sont seuls, les stalles sont désertes, Le marbre bleu des morts est humide, et chez nous Personne ne sait plus l'essuyer des genoux. L'étranger n'y vient voir que les lignes du cintre; Les tableaux des martyrs n'ont devant eux qu'un peintre Qui, debout, l'oil en flamme et la main sur le cour, Adore saintement la forme et la couleur; Et l'Eglise sans foi, ce triste corps de pierre Qui dans l'autre âge avait pour âme la prière, L'Eglise est bien heureuse encore qu'aujourd'hui Les lévites de l'art viennent prier pour lui... |
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François de Vigny (1570 - ?) |
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Portrait de François de Vigny | |||||||||
Biografie / cronologieConformément aux préoccupations constamment manifestées par l'écrivain, nous avons étendu cette chronologie dans la direction du passé, à la recherche de la noblesse des ancêtres, et dans celle de l'avenir, à l'écoute des échos de l'ouvre renvoyés par la postérité. Bibliographie |
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