François de Vigny |
Le rideau s'est levé devant mes yeux débiles, La lumière s'est faite, et j'ai vu ses splendeurs; J'ai compris nos destins par ces ombres mobiles Qui se peignaient en noir sur de vives couleurs. Ces feux, de ta Pensée étaient les lueurs Pures, Ces ombres, du Passé les magiques figures, J'ai tressailli de joie en voyant nos grandeurs. Il est donc vrai que l'Homme est monté par lui-même Jusqu'aux sommets glacés de sa vaste Raison, Qu'il y peut vivre en paix sans plainte et sans blasphème, Et mesurer le monde et sonder l'horizon. Il sait que l'Univers l'écrase et le dévore; Plus grand que l'Univers qu'il juge et qui l'ignore, Le Berger a lui-même éclairé sa Maison. |
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François de Vigny (1570 - ?) |
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Portrait de François de Vigny | |||||||||
Biografie / cronologieConformément aux préoccupations constamment manifestées par l'écrivain, nous avons étendu cette chronologie dans la direction du passé, à la recherche de la noblesse des ancêtres, et dans celle de l'avenir, à l'écoute des échos de l'ouvre renvoyés par la postérité. Bibliographie |
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