wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

François Villon



Ballade pour robert d'estouteville - Ballade


Ballade / Poémes d'François Villon





Aa poinct du jour, que l'esprevier se bat,
Meu de plaisir et par noble coustume,
Bruit la maulvis et de joye s'esbat,
Reçoit son per et se joingt a la plume,
Offrir vous vueil, a ce désir m'alume, loyeusement ce qu'aux amans bon semble.
Sachiez qu'Amour l'escript en son volume.
Et c'est la fin pour quoy sommes ensemble.



Dame serez de mon cuer sans débat,
Fntierement, jusques mort me consume.
Lorier souef qui pour mon droit combat,
Olivier franc, m'ostant toute amertume,
Raison ne veult que je desacoustume,
Et en ce vueil avec elle m'assemble
De vous servir, mais que m'y accoustume;
Et c'est la fin pour quoy sommes ensemble.



Et qui plus est, quand dueil sur moy s'embat,

Par
Fortune qui souvent si se fume,

Vostre doulx oil sa malice rabat,

Ne mais ne mains que le vent fait la plume.

Si ne pers pas la graine que je sume

En vostre champ, quant le fruit me ressemble.

Dieu m'ordonne que le fouysse et fume;

Et c'est la fin pour quoy sommes ensemble.



Princesse, oyez ce que cy vous résume :
Que le mien cuer du vostre desassemble
Ja ne sera; tant de vous en présume;
Et c'est la fin pour quoy sommes ensemble.

Item, a sire
Jehan
Perdrier,
Riens, n'a
François, son secont frère.
Si m'ont tous jours voulu aidier,
Et de leurs biens faire confrère;
Combien que
François, mon compère,
Langues cuisant, flambans et rouges,
My commandement my prière,
Me recommanda fort a
Bourges.



Si allé veoir en
Taillevent,
Ou chappitre de fricassure,
Tout au long, derrière et devant,
Lequel n'en parle jus ne sure.
Mais
Macquaire, je vous asseure,
A tout le poil cuisant ung deable,
Affin qu'il sentist bon l'arsure,
Ce recipe m'escript, sans fable.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

François Villon
(1431 - 1463)
 
  François Villon - Portrait  
 
Portrait de François Villon
mobile-img