Frédéric-Jacques Temple |
C'est par les veines de la terre que vient Dieu, par les pieds qui sont racines dans l'humus et la pierre, vers les cuisses, l'aine humide et douce comme un herbage de varaigne, et non du ciel virginal où il ne trône pas. Sur un lit de faînes rousses je le contemple par les pores de l'inconscience et j'adore la senteur fauve qui transsude de sa présence abyssale. Érigé dans la folle avoine je le traque, l'aurochs éternel hérissé d'angons, dont l'oeil béant m'invite à la chasse infinie. |
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Frédéric-Jacques Temple (1921 - ?) |
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Portrait de Frédéric-Jacques Temple | |||||||||